La théorie photographique s’apprend en une heure ; les premières notions de pratique, en une journée… Ce qui ne s’apprend pas, je vais vous le dire : c’est le sentiment de la lumière, c’est l’appréciation artistique des effets produits par les jours divers et combinés… Ce qui s’apprend encore moins c’est l’intelligence morale de votre sujet, c’est ce tact rapide qui vous met en communication avec le modèle, et vous permet de donner, non pas… une indifférente reproduction plastique à la portée du dernier servant de laboratoire, mais la ressemblance la plus familière, la plus favorable, la ressemblance intime. C’est le côté psychologique de la photographie, le mot ne me semble pas trop ambitieux.
Gaspard-Félix Tournachon, dit Nadar.
Tout est dit par Nadar, un de nos grands précurseurs dans l’art du portrait du 19ème siècle, au tout début de la photographie. Et maintenant, au début du 21éme siècle avec la technologie numérique, faire des photos est devenu d’une simplicité incroyable, quelques minutes suffisent pour prendre en main le matériel et obtenir des photos.
Mais par contre, pour comprendre la lumièreMême si, je pense que la lumière s’apprend, je pense aussi qu’il faut du temps et de l’expérience pour comprendre les interactions de la lumière avec nos sujets et parvenir à en obtenir le meilleur.
Pour le côté psychologique du portrait, je pense que c’est une longue histoire et une recherche de toute une vie…
Pour en savoir plus sur Nadar et sa famille de photographe, je vous invite à visiter « Les Nadar, une légende photographique » sur le site de la BNF.
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